mardi 28 décembre 2004

Un crime dans la tête - Jonathan Demme (2004)


Remake d’un film « The . Manchurian Candidate » de John Frankenheimer que je n’ai jamais vu, c’est une assez bonne surprise peut être le meilleur Jonathan Demme depuis « Le Silence Des Agneaux » c’est vous dire, l’intrigue post 11 septembre est une charge juste un peu déguisée de l’administration Bush et le film a beaucoup de lectures possible notamment une fin mega oedipienne assez étonnante pour un film au cœur de l’industrie hollywoodienne , au-delà du blockbuster Demme retrouve un poil de style, personnages un peu flottants, couloirs menaçants et lente montée de l’inquiétude, l’interprétation est un peu hétéroclite, Denzel Washington est impeccable, mais Liev Schreiber très grimaçant et crispé et surtout Meryl Streep qui cabotine à fond en mère abusive plombent un peu l’ensemble.

lundi 27 décembre 2004

Le Sauvage - Jean-Paul Rappeneau (1975)



Malgré quelques petits défauts, des seconds rôles pas très bons et un scénario qui tire un peu à ligne sur la fin, c’est une presque totale réussite, Rappeneau a su mettre beaucoup de rythme et le rythme dans la comédie est essentiel au moins autant que la légèreté, là il y a beaucoup de rythme donc et de vitesse, une vitesse qui vient aussi bien des leçons apprises chez Hawks que du phrasé mitraillette de Catherine Deneuve et des gesticulations agacées de Montand. Chose un peu intrigante le personnage de Deneuve est le double positif et solaire de Marion héroïne fuyante et sombre de La Sirène du Mississippi, ici chez Rappeneau elle irradie complètement le film elle n’a peut être jamais été aussi belle et comme Montand est encore un peu physique et drôle, c' est un vrai plaisir, ajoutez des dialogues vifs (Dabadie) et une île déserte qui sera un lieu toujours hautement romanesque ont ressort de tout ça avec un sourire qui a du mal à s’enfuir.

dimanche 26 décembre 2004

Rayon Folk

CocoRosie- La Maison de Mon Reve

Une pure merveille de folk bricolo ingénieux, ce que l’on peut faire de mieux avec deux voix personnelles et distinctes quelques machines asthmatiques et guitares en bois, un disque qui crée vraiment quelques chose de neuf beaucoup plus inventif que Devendra au hasard.

Devendra Banhart - Rejoicing the Hands

D’abord deux trois choses dire que le coté barde hippie barbapou et bougies me fatigue assez vite et comme l’oiseau joue avec beaucoup d’intelligence avec son image c’est un peu gênant, reste les disques qui sont eux évidents même si il n’y a pas tellement de choses très neuves ce type a beaucoup de talent peut être même un peu trop paradoxalement.

Joanna Newsom - The Milk-Eyed Mender

Un peu de singularité, la fiancée de Devendra ?? A une voix singulière, une voix de petite fille ou de vielle dame c’est selon, une mini castafiore branque du folk lofi qui surferait sur des petites vagues incongrues de harpes Debussyennes , un truc vraiment inventif et souvent même beau

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http://www.dragcity.com/video/JNewsom2m.mov

samedi 25 décembre 2004

Mathias Sindelar-«Le Mozart du football »

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Des histoires de footballeurs dépressifs, qui plus est morts depuis 70 ans ça ne devrait pas intéresser grand monde mais je me lance quand même... Mathias Sindelar est un mystère, chétif et d’une pâleur pour le moins étrange il se transformait des que le ballon parvenait dans ses pieds comme par magie en un joueur resplendissant d’assurance dont toutes les actions étaient marquées par une intelligence radieuse, comme si les soucis sa nature d’une tristesse infinie le quittait en un éclair le transformant en une sorte d’ange capable de jongler avec ses adversaires avec une légèreté insoupçonnable, il était capable dit la légende de marquer les plus beaux buts du monde. Sindelar était le plus magnifique diamant de la « Wunderteam » autrichienne qui domina l’Europe du football au cœur des années trente, si cette équipe resta sans couronnes elle fut le symbole du beau jeu et du panache, son acte de naissance date du printemps 1931 ou l’entraîneur Hugo Meisz visionnaire appela pour la première fois le frêle Sindelar lors du match Autriche-Ecosse, l’Autriche merveilleusement inspiré transcendée par un Sindelar étincelant balaya les Britanniques 5-0, la « Wunderteam » était née en l’espace de 90 minutes et Mathias Sindelar était devenu « le Mozart du football », quelques semaines plus tard l’Allemagne penaude encaissa un cinglant 6-0, puis la sinistre Italie fasciste future championne du monde s’inclina 2-1, le football des autrichiens comme par une alchimie miraculeuse liquéfiai les adversaires les laissant pantois, fait de passes courtes et de jeu en triangle il était si agréable à l’œil si léger qu’on parla à son sujet de football musical, comme une floraison de valses viennoises en fait. Le jour de gloire de la « Wunderteam » eut lieu quand la Hongrie ramassa inquiète un cinglant 8-2 un beau jour de 1932 devant 60 000 spectateurs hypnotisés, l’Espagne elle repartit avec 7 buts dans les bagages, l’Autriche continua à marquer une moyenne de quatre buts par match jusqu’en 1933, puis peu à peu, doucement comme par inadvertance l’équipe se disloqua beaucoup de joueurs partant à l’étranger, en 1937 l’entraîneur « mythique » Hugo Meisz véritable chef d’orchestre mourrai laissant Sindelar en plein désarroi, peut après L’Anschluss d’Hitler englouti les derniers vestiges de l’équipe et Sindelar devant tant de lourdeurs accumulées perdant sa raison de vivre petit à petit se suicide en 1939, il est difficile d’être un footballeur juif lumineux dans la « grande » Allemagne de cette époque.

jeudi 23 décembre 2004

Le déjeuner sur l'herbe (Jean Renoir, 1958)

Vu il y a très longtemps, dans mes souvenirs la couleur effectivement étincelante, et un sentiment mitigé, sentiment de liberté mais le film est le plus classique dans le plus mauvais sens du terme de Renoir un film centriste et sans risques ou manque un peu l’émotion, il fait écho à La Partie de Campagne (1936) peut être le plus beau Renoir ou là il trouve une forme miraculeuse, une sorte d’alchimie parfaite c’est une oeuvre qui rejoint et a la délicatesse des plus beaux tableaux impressionnistes et qui est un hommage à son père assez subtil et... tranquillement déchirant.


La figuration Narrative

Si on considère l’art comme une montagne et la modernité comme son sommet il faut savoir redescendre par des chemins de traverses. Donc après les monochromes, les peintures à la merde d’artistes les éjaculations Pollockienne et une multitude de choses passionnantes et croquignolettes, retour à la fiction à la représentation, la figuration Narrative est comme un bourgeon français du Pop Art, un bourgeon assez réjouissant.
"Le modèle du peintre c´est la marchandise. Toutes sortes de marchandises: vestimentaires, balnéaires, érotiques, alimentaires..."

The Dears-No Cities Left

C’est le meilleur disque des Smiths depuis Strangeways Here We Come au moins, c’est vrai q’un quasi clone vocal de Moz aurait put être un poil gênant mais non au final le songwriting fait la différence écoutez une chose comme Lost in the Plot écoutez le break c’est pas loin d’être magnifique

Faut il aimer son sujet ?



François Léotard - ex? homme politique
paris 05/2003

http://olivier.roller.free.fr/archives.html

lundi 20 décembre 2004

Sarah harmer - All of Our Names

Comment dire voilà donc pour simplifier les choses dire que ce disque est une vraie merveille, c’est une musique solaire et complètement apaisée ou il n’y presque pas de place pour l’inquiétude, un disque doux et complètement serein, comme dirait l’autre c’est « la mélodie du bonheur » !!!

mercredi 15 décembre 2004

Yves Klein

Yves Klein Papier brûlé sur bois

Il n’y pas que des monochromes chez Yves Klein dans ces peintures de feu, comme dans les Cosmogonies, stigmates persistant de la pluie et du vent, il invite les éléments de la nature afin de les révéler d’une manière assez belle nouvelle et insolite comme sorte de medium créateur. Pour Klein, le feu est à l’origine de la civilisation, il est ambivalent, douceur de la chaleur mais douleur de la brûlure, résonance entre l’homme et la nature.

Fortino Sámano

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Photographie de Alexander Gardner: Portrait de Lewis Payne, 1865

En 1865, le jeune Lewis Payne tenta d'assassiner le Secrétaire d'Etat américain W.H. Seward. Alexander Gardner l'a photographié dans sa cellule; il attend sa pendaison. La photo est belle, le garçon aussi: c'est le studium. Mais le punctum, c'est: il va mourir. Je lis en même temps: cela sera et cela a été; j'observe avec horreur un futur antérieur dont la mort est l'enjeu. En me donnant le passé absolu de la pose ( aoriste ), la photographie me dit la mort au futur. Ce qui me point c'est la découverte de cette équivalence. Devant la photo de ma mère enfant, je me dis: elle va mourir: je frémis, tel le psychotique de Winnicot, d'une catastrophe qui a déjà eu lieu. Que le sujet en soit la mort ou non, toute photographie est cette catastrophe. (Roland Barthes-la Chambre claire).



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Agustin-Victor Casasola-Fortino Sámano

Encore un homme qui va mourir Lieutenant de Zapata, faux-monnayeur, Fortino Sámano sera fusillé dans quelques secondes, exigeant de garder les mains libres et les yeux sans bandeau, fumant,, son dernier cigare il est peut être l’image même de la désinvolture.

mardi 14 décembre 2004

Proem-Socially Inept


Du Autechre en moins aventureux, du Boards Of Canada moins inquiet,mais c’est un disque très agréable, douceur des mélodies apaisées, glitchs sympathiques et d’une tendresse presque retorse, quelques échos « fortuits » de Durutti Column « Deep Like Airline Failure », un disque à écouté fort au casque tard le soir ou très tôt le matin en sourdine les enceintes encore un peu endormies, comme un murmure.

dimanche 12 décembre 2004

Quand la panthère rose s'emmèle-Blake Edwards (1976)



Peter Sellers est un peut être un triste individu comme semble le dire un film récent et paraît il mauvais, c’est avant tout un pur génie comique, un comique doux lunaire gaffeur dans la Party, violent et terriblement nigaud et méchant sans le faire exprès dans la série des Panthères Roses, dans cette fameuse série Quand la panthère rose s'emmêle est le film le plus volontairement destructeur, même si on sent un peu les recettes et la fatigue qui va ternir petit à petit les scories suivantes, c’est un film qui assume se crétinerie avec beaucoup de jubilation, toute la première partie, les combats absurdes entre Clouseau et son serviteur chinois Cato sont hilarants, et l’inspecteur Dreyfus qui chignole le plafond à tour de bras pendant ce temps est très inquiétant, pauvre garçon, la seconde partie vague parodie de James Bond est moins réussie même si elle a ses moments désopilants, le streap-tease final du père Sellers est presque poétique dans son hilarité et mérite à lui seul la vision du film..

vendredi 10 décembre 2004

Alfred Stieglitz

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Impossible ne pas penser à l’Air et les Songes de Bachelard en voyant cette photo d’ Alfred Stieglitz qui en pleine crise créative prend ce qu’il a à porté d’objectif, « les nuages » soit une définition du singulier « éphémère persistant » qu’est la photographie.

« Les nuages comptent parmi les « objets poétiques » les plus oniriques. Ils sont les objets d’un onirisme du plein jour, Ils déterminent des rêveries faciles et éphémères . On est en un instant « dans les nuages » et l’on revient sur terre doucement raillé par les hommes positifs, la rêverie des nuages est une rêverie sans responsabilité … Gaston Bachelard : l'Air et les songes-Chapitre VIII.-Les Nuages

Équivalents, Alfred Stieglitz

The Shop Around The Corner - Ernst Lubitsch (1939)



Sous les lustres étincelants de la Paramount les téléphones blancs sonnent souvent, mais ils ne donnent pas beaucoup de nouvelles du monde. The Shop Around The Corner sera pour Lubitsch une exception merveilleuse, un film où il pourra décrire  un monde de petits employés, de bourgeois un peu étriqués. Un monde loin des altesses et du champagne, un monde presque réaliste, mais loin du réalisme, un monde  où dans  une Budapest stylisée, une mitteleuropa fantasmée, les flocons de neige tombent si parfaitement qu’ils renforcent le côté « conte de fées » du film.
The Shop Around The Corner est donc une sorte de “conte de fées” qui parle du monde, L’un des sommets de la Lubitsch Touch, un film merveilleux et doux, mais pas si simple que ça en fait, sur le désir, sur la sexualité, sur le simulacre, sur la lutte feutrée des classes il ouvre des portes assez inattendues. La boutique de Matuschek est un est autre petit monde en lui-même, où l’on  s’intéresse d’abord à cette chose assez indéfinissable qu’est le sentiment amoureux ( « l’intrigue » amoureuse puisqu’il faut la nommer ainsi). Un quiproquo épistolier met en valeur l’antinomie entre les mirages de l’amour idéal fantasmé et la réalité du désir charnel (ou comment être amoureux de son propre état amoureux plus que de l’être convoité, thème que l’on retrouve entre autres chez Proust). Margaret Sullavan, la petite vendeuse, aime de manière éthérée un poète épistolier délicieux qu’elle n’a jamais vu, d’un autre coté elle désire inconsciemment être renversé dans l’arrière-boutique par James Stewart, employé qu’elle juge terne et médiocre et qu’elle repousse d’un froid mépris. Voilà pourtant que le vendeur prosaïque et l’épistolier distingué ne font qu’un, James Stewart et Margaret Sullavan vont bientôt pouvoir fusionner corps et âmes mêlées.
Lubitsch  transforme l’habituel triangle amoureux en un duo, la conquête de l’être aimé passant par la destruction d’un rival réel ou fictif. La scène finale, véritable film dans le film en est la trace, James Stewart déclare à Margaret Sullavan avoir rencontré le correspondant sublime, le décrivant comme gros, pantouflard chômeur sans le sou et pour tout dire profiteur et vaguement coureur de dot, Sullivan est effondrée, quoique très bien dans son corps, elle assume maintenant pleinement son attirance physique envers le vendeur terne, elle se résigne pourtant à rejoindre son amant fantasmé quand à cet instant précis Stewart lui révèle la vérité, lui et l’épistolier charmant ne font qu’un. Instant miraculeux, le corps et les sentiments se rejoignent dans une alchimie parfaite.
Lubitsch s’intéresse à l’intrigue amoureuse, mais en second plan la boutique vit elle aussi, Matuschek le patron onctueux puis dur et cruel devient neurasthénique et tente de se tuer en apprenant l’infidélité de sa femme ; Pepi le petit livreur le sauve et est nommé comme vendeur ; Vardas l’employé mielleux de Matuschek est l’amant de sa femme ; Pirovitch l’ami fidèle est un peu peureux ; tout un petit théâtre, triste et gai où tous les personnages ont une vie autonome et existent vraiment.
Si Lubitsch était un prince, c’était aussi un magicien, maître total de ses instruments, capable de remuer en nous des sentiments profonds de manière quasi invisible et légère, capable de fusionner le grand style viennois à la comédie classique hollywoodienne avec une ferveur détachée et pleine d’ironie. Pour finir, il faut dire un mot de Jimmy Stewart, vibrant, fiévreux, hésitant, d’une gaucherie sur le fil du rasoir, il est extraordinaire, comme d’habitude et même un peu plus dans ce film.
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jeudi 9 décembre 2004

Jean Fouquet

La Vierge et l'Enfant entourés d'anges Jean Fouquet, vers 1452-1455 (diptyque de Melun, volet droit) Bois (chêne). Dimensions : 94,5 x 85,5 cm

On l’oublie assez vite, il y a un art renaissant français, et l’un de ses plus beaux représentants est Jean Fouquet qui au-delà des influences : La peinture flamande, Masaccio..., a bien une singularité un peu intrigante, construction claire et simple perfection des lignes, ici sensualité et érotisme glacé que l’on dira par commodité Gothique, la poitrine dénudée n’a qu’un lointain rapport avec le thème supposé du tableau.

W. Eugene Smith

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C’est une image extraordinaire, l’enfance et ses craintes irréfléchies qui sont en fait la raison même, courage insoupçonné devant l’adversité et la vie, je pense toujours à la Nuit du Chasseur en voyant cette photo.

Assault-John Carpenter (1976)


Premier mouvement diurne, inquiétant très proche de la peinture hyperréaliste américaine, poésie de l’espace du terrain vague et de l’asphalte, western et sentiment mortifère. Second mouvement nocturne, terrifiant remake de Rio Bravo, plutôt un mixe audacieux de Hawks et Tourneur, utilisation quasi spirituel du hors champs qui donne ce sentiment d’oppression maladive, ennemis invisibles, hors champ du son aussi, balles silencieuses qui flottent poétiquement. Musique deux mouvements aussi, thème inquiétant au Synthé (Moog ?) pour les scènes de tensions, thème tendre au piano électrique (Wurlitzer ?) pour les scènes plus apaisées, paradoxalement le thème inquiétant n’est pas celui que l’on croit...

lundi 6 décembre 2004

Les indestructibles




C’est grave docteur ? J’aime quasiment toujours les films de Super héros, je dois avouer que cette année avec Spiderman, Hellboy et maintenant Bob Parr et son gros bedon je suis vraiment gâté, oui ce truc est carrément jubilatoire, on pense, aux géniaux Thunderbirds aux premiers James bond à beaucoup de trucs en fait, l’esthétique rétro futuriste est vraiment délicieuse et les personnages ont presque tous une véritable épaisseur, j’ai trouvé, je suis le seul ? que l’intrigue ressemblait un peu à La Total de Claude Zidi et à son remake Total Recall la seul différence c’est qu’il y a plus d’humanité chez le gros Bob Parr en mousse que chez le gros Schwarzenegger qui lui est vraiment virtuel, d’ailleurs cela ouvre pas mal de perspectives inquiétantes sur le « métier » d’acteur de cinéma, prévoir pour bientôt une restructuration global du toutim et une reconversion vers des choses plus naturalistes et théâtrales , d’ailleurs pour confirmer un peu la chose il y a un truc un peu intrigant, à ma connaissance c’est le premier Pixar ou il y a mort de toons , (la scène des capes avec le destin tragique des héros encapés est très drôle et presque méchante), seul bémol le méchant est pas super réussi c’est une sorte de Rupert Pupkin qui ne ferait pas peur alors que le vrai Rupert Pupkin lui est vraiment terrifiant, bon même si on oublie pas la recette du père Hitch (plus le méchant est réussi..) ce n’est pas si grave que ça.

Basquiat

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Untitled, 1981

Derrière la fulgurance du destin Basquiat semble poser quelques questions basiques, la peinture ça se transmet ou on peut la pénétrer seul ? C’est quoi être jeune et noir dans l’Amérique des années 80 , l'apprentissage du monde il peut se faire seul ? la réponse est fulgurante, éclatée et frénétique comme un synonyme caché de l’urgence c’est une peinture qui brûle.

dimanche 5 décembre 2004

Le Roman d’un tricheur


Ce qui frappe dans Le Roman D’un Tricheur c’est la modernité du film, modernité des mœurs et des situations et surtout modernité narrative Guitry totalement néophyte et sans technique inventait au fur et à mesure, il inventait comme tous les écrivains cinéastes, Cocteau, Pagnol ou même Duras une sorte de grammaire vierge et complètement neuve, il suffit de revoir le générique exquis et la première scène génial pour être complètement immergé dans le film, on est très loin du fameux théâtre filmé et c’est du pur délice