Le meilleur de 2008 ? Du côté de l’abrasif et des filles énervées, puisqu’il faut savoir tourner à temps perdu autour des filles énervées, il y a l’album de Marnie Stern : This Is It & I Am It , une succession de tapping(s) véloces et pyrotechniques qui ont tout pour avachir la permanente d'Eddie Van Halen mieux que chez babyliss, voir pire en mieux, tout pour défriser les esprits revêches et par conséquent tout pour rendre heureux l’apolècte de base... Vous ne m’en voudrez pas de me fourvoyer ainsi dans si étranges comparatifs capillaires mais il vous bien constater que Marnie Stern est une vraie guitar-héroine hirsute et il faut également constater que sa Gibson SG customisée n’a rien du fer à friser et encore moins du fer à lisser et tout de la machine à ébouriffer : « Cette machine ébouriffe, cette machine dépeigne les biens peignés, cette machine occis les merlans du secteur ! » Pour le reste, et par-dessus ses exploits guitaristiques, Marnie Stern gazouille comme une jouvencelle tracassée par son carré, une Yoko Ono blonde plus fille indigne autiste que veuve noire gestionnaire… Ah oui ! les « chansons », les morceaux, un peu indéfinissables les morceaux, un peu Dire Straits accéléré par le speed métal divisé par deux multiplié par Magma et redivisé par Ratatat, bref que du palpitant, de l’acrobatique et de l’heureusement fatigant pour les oreilles... et les cheveux.
NB : This Is It And I Am It And You Are It And So Is That He Is It And She Is It And It Is It And That Is That...
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