On imagine le courage ancien de Moe Tucker et de Sterling ballottés au milieu des ego(s). On imagine leur soulagement, car Warhol éloigné le canapé est soudainement plus confortable entouré d’une lumière plus tamisée (Death Fucking White Light !) Il y a un perplexe apaisement clinique convalescence cotonneuse * … la tranquillité est une chose aussi cruciale que l’urgence … l’invention ne se résume plus aux crincrins de Cale, les roulements de Moe Tucker sont l’invention ! Quand il n’y plus les crincrins de Cale et la gothique qui minaude existentiel (très bien) il reste Reed et Moe Tucker et le pauvre Sterling Morrisson que tout le monde oublie ! (pourtant une bien belle moustache !) Il y a cet entrain trottinant caractéristique de la seconde manière du Velvet que l’on ne retrouvera pas toujours chez Lou en solo… la tension retombe en bruine et autour du canapé. Il n’y a plus d’aluminium sur les murs, plus de danseurs qui se font fouetter pendant qu’un libidineux les photographies et qu’un enfant traîne innocemment au milieu du bordel en cherchant sa maman qui a les yeux dans le vide pendant que son père loin de tout ça pense à son destin raté de commis boucher !! Étape suivante… (Alpestre) réhabiliter Doug Yule bordel de merde !!!
*CCC
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