C’est le dernier album de notre star warholienne préférée. Il est produit par un John Cale toujours pygmalion mais un brin boiteux. L’accompagnement musical est distillé par une bande de jeunes rescapés post-punk faisant dans le déstructuré et les rythmiques brinquebalantes. Nico semble déjà un peu ailleurs, chantant dans une atonalité frôlant le manque de conviction, donnant l’impression d’être une rescapée lasse recueillie par une bande d’expérimentateurs sournois. Restent deux merveilles pour sauver l’ensemble, une ballade morose à l’harmonium qui rappelle ses meilleurs moments (Konig) et une version glaçante forcement glaçante de My Funny Valentine qui devrait mordiller la poitrine des âmes les plus sensibles. Un chant magnifique par un drôle de cygne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire