On s'émiette dans la beauté antiseptique ! Ben, voyons ! Drôle d'émiettement, drôle de mille-feuille, avec toutes ces strates de guitares palimpsestes, et puis l'autre l'éthéré, là, crispé sur le sédiment comme si M (le maudit) prenait l'idée grotesque d'étrangler le chat de Tom Verlaine plutôt que les petites filles environnantes.
Pour le reste: belle cathédrale, beaux piliers, remarquables cascades nécrophores de Maurice Deebank, étonnants tambours tribalistes inversés de je ne sais plus qui, réfrigérante humeur crispée de Lawrence Hayward (on y revient, le maudit, c'est lui) et notable climat minimaliste résultat de l'addition des trois réunis (nécrophore, tribaliste inversé et crispé ).
C'est le premier disque de Felt, cette clique primesautière fera mieux par la suite.
P.-S. Que ceux qui ne m'entravent en rien se « renseignent » par ici, je ne suis pas d'humeur didactique (et il fait déjà nuit), les autres n'auront besoin de personne pour me comprendre, même pas de moi, je les embrasse...
2 commentaires:
Felt (et Durruti Column) ça vous habille la pluie comme personne.
Le batteur s'appelle Gary Ainge, il parait qu'après Felt, il a bossé comme pompiste...
Felt fera mieux après cet album, mais peu de groupes ont fait aussi bien...
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