mardi 17 janvier 2006

George Brigman - Jungle Rot (1975)



Jungle pourrie vraiment ! Comme une vague impression que cette chose est énorme ! pour résumer et pour ceux qui ne lisent pas plus d’un morne paragraphe ; du Stooges en plus amateur encore enregistré en dilettante avec du matériel incertain et sans les insignes douteux.
Quel flux sonic !! un fleuve bouillonnant de guitares fuzz, de la lave presque, de la lave qui coulerait d’un incertain volcan à pic, George Brigman, quidam bizarre oublié qui ressort des limbes au gré d’une réédition saugrenu.
On cherchant bien on trouve quelques mignardes informations sur l’oiseau Brigman, le Rimbaud de la self-produced psychedelia tout un programme, en fait ce serait plutôt l’archétype du proto-prunk en loucedé, production toute riquiqui pas savamment bricolé , voix nasillarde désabusée comme l’iguane en chef et cette collection de guitares flangées, fuzzées, vrillées qui passent par toutes les gammes de la torsion , pour restituer des semblant de mélodies comme épluchées. Si le début de l’album (Jungle Rot, Dmt) ressemble effectivement à un bootleg sauvage des Stooges, il y a peu plus de complexité assumée (?) par la suite. Quand il quitte sa saine brutalité (Worrying) Brigman devient presque un song-writer acceptable mais heureusement toujours claudicant souffreteux, une manière de litanie reptilienne. Curieuse madeleine ce disque a ouvert un petit flot de mémoire en moi, en effet il me semble être un frère tordu du Take the Guitar Player for a Ride de Peter Laughner chef-d'œuvre du genre, encore des types qui ne cherchent pas la note bleue. Temesta, tranxene, épilepsie... trop d'la balle!



http://www.georgebrigman.com/default.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui oui! Para no entiende mucho francais! George Brigman es muy bueno! Vamos a http://myspace.com/georgebrigman


que pasa en tu mundo?