lundi 25 mars 2019

Bob Dylan - Highway 61 Revisited (1965)



Figurez vous que pour cet album Robert Allen Zimmerman un folk-singer originaire de Duluth (Minnesota) a embauché ni plus ni moins qu' un orchestre de rock’n’roll au grand complet ! Batterie, basse, piano, orgue, harmonica, guitare acoustique, guitare ÉLECTRIQUE, tout le tremblement ! Comme rien ne nous est vraiment épargné les musiciens jouent de leurs divers instruments avec une appétence sauvage et quasi wagnérienne (le pire étant le guitariste ÉLECTRIQUE, un certain Michael Bloomfield) et les neuf chansons que nous devons subir alternent grossièreté à sapidité britannique (Like a Rolling Stone), blues petit-bourgeois (It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry. ) folk impur faussement engagé (Desolation Row) et rocks à la mode tout juste dignes d'être joués dans un garage éventé ( Buick 6, Tombstone Blues). Je conclurai cette courte notule en disant que je ne prévois pas un grand avenir pour cet artiste qui a indubitablement perdu la saine simplicité de ses débuts. Sacrifier talent et engagement sur l'autel du cynisme branché et du rock’n’roll ne mènera jamais quiconque bien loin.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ha ben bravo. Si Bob Dylan passe l'arme à gauche la semaine prochaine on saure d'ou ça vient !

skorecki_louis@yahoo.fr a dit…

pas e tes de lire le papier qui doit être superbe, je pars le 4 pour Berlin et Prague, la cover story sur dylan paraîtra dans LES INROCKS datés 10 avril, bob chant au g rex le 11, 2 13, avant de sautiller jusque'(à vienne et de mourir quelques petites années de plus en plus droguées d'amour et de manque