Cette petite chose de Todd Rundgren date de 1976, une époque où il y avait encore des disques avec deux faces. Nous parlerons donc en face comme on parle en anciens francs. La première face, la face A, est assez croquignolette. Todd rend hommage à ceux qui l’on inspiré en les reprenant à la note prés, allant jusqu’à utiliser les mêmes instruments et amplificateurs que lors des enregistrements originaux. L’exercice frôle la mode du rétro avant l’heure légale, mais le résultat est assez bluffant. On commence par une cover des Yardbirds qui tient relativement bien la route, manque seulement un peu de patine dans le son un peu de gravier dans les voix et deux trois chichis incandescents typiques de la bande à Beck. On poursuit avec un Good Vibrations si fidèle à l’original que pour un peu on ne ferait pas la différence. Ondes Martenot en mode Rank Xerox, orgue tout juste un poil moins vibrionnant et voix (Rundgren overdubé ?) cristallines comme il faut. Les deux titres qui suivent, une version de Rain des Beatles avec batterie proéminente et une cover de Dylan (Most Likely You Go Your Way And I'll Go Mine) qui vire au numéro d’imitateur palmipediste sont un peu moins convaincants et donnent l’impression d'avoir été enregistrés par un genre d’ado attardé jouant avec un grand Mecano musical. Restent deux quasis réussites : If 6 Was 9 (Hendrix) où l’ami Todd peut faire monter en neige ses envies de guitar héro et un Strawberry Fields Forever arrangé et chanté un peu différemment de l’original.
Voilà pour la face A, dispensable, mais assez amusante. La seconde face, la face B l'est un peu moins. Pour la première fois depuis Something /Anything Rundgren écrit et enregistre de simples chansons pop et s’éloigne des fatigants bidules expérimentaux échafaudés avec Utopia (farcissez-vous Todd Rundgren' s Utopia et Another Live l’un à la suite de l’autre et on en reparlera). Rien d’extraordinaire, des chansons aux arrangements parfois glutineux, mais un sens de la mélodie que l'on sent là pas très loin, prêt à caresser l'auditeur dans le sens du poil.
Voilà pour la face A, dispensable, mais assez amusante. La seconde face, la face B l'est un peu moins. Pour la première fois depuis Something /Anything Rundgren écrit et enregistre de simples chansons pop et s’éloigne des fatigants bidules expérimentaux échafaudés avec Utopia (farcissez-vous Todd Rundgren' s Utopia et Another Live l’un à la suite de l’autre et on en reparlera). Rien d’extraordinaire, des chansons aux arrangements parfois glutineux, mais un sens de la mélodie que l'on sent là pas très loin, prêt à caresser l'auditeur dans le sens du poil.
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