Vous allez me trouver plus arthritique qui soit, mais après le très bon nouveau Nick Lowe j’ai bien envie d’affirmer que le nouveau Chris Difford est très bon lui aussi. Moins old-age et plus mid-age avec des préoccupations de cinquantenaire, des chansons vaguement conjugales avec des histoires sur ces enfants qu’il faut assumer, ce genre de trucs. Le tout pourrait sombrer dans la mollesse et l’apathie, mais non, car Difford est encore un peu saillant, se voyant tel qu’il est vraiment, avec une belle pointe d’auto dérision et pour tout dire pas mal de sentiment (pour lui-même et pour les autres). En fait, il y a de très belles choses dans ce Cashmere If You Can, des chansons qui pourraient en montrer beaucoup à certains petits jeunes. Elles sont le plus souvent simples, évidentes, pleines d’intuition et de savoir-faire, rien de plus, rien de moins. Je pense qu’il faut que vous écoutiez tout ça. Ensuite vous pourrez réécouter le Argybargy de 1980, le chef-d'œuvre, de Chris Difford (encore vert), de Glenn Tilbrook et donc de Squeeze ; un chef-d'œuvre de musique populaire tout court.
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