Même si les anarchistes tout autant autoproclamés qu’organisés en une certaine tendance à me rendre dubitatif je dois reconnaître que ce disque est un bel et rare exemple, et pour tout dire un parangon, d’anarcho-punk (1) revendicatif réussi. Un tellement bon disque qu’à son écoute il me prend souvent des envies baroques : sniffer de la colle au fond d’un squat… vociférer des « fuck Thatcher » tonitruants… agiter un drapeau noir tout en citant Bakounine… cracher sur la nuque des cégétistes bedonnants qui traînent en début de monôme… Bref que du bizarre, du surprenant, voire pire ! du sybarite !
Pour le reste, ces temps-ci je ne suis guère inspiré : la saison est froide, l’humeur maussade et l’inspiration flapie.
(1) Dans le sens de Crass, tas d’ignares !
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