« Je l’appelle tout simplement le Livre, sans autres précisions ni épithètes, et il y a dans cette retenue un soupir d’impuissance, une silencieuse capitulation devant l’immensité du transcendant, car aucun mot, aucune allusion ne sauraient briller, embaumer, vibrer de ce frisson d’effroi, de ce pressentiment de la chose sans nom dont le seul avant-goût sur le bout de la langue dépasse les limites de l’émerveillement... »
4 commentaires:
bruno s. ... c'est ça?
pardon, je suis maladroit avec les usages de l'électronique ... je n'avais pas imaginé qu'il y avait un entretien, dont je viens d'écouter le début, sous ce tableau génial... si j'avais écouté plus tôt, il m'aurait répondu: tu ne te trompes pas, skorecki, il s'agit bien de bruno schulz, peintre/écrivain que tu adores, fait de sucre et de cannelle ... comme on le dit ailleurs d'une petite fille blanche -ou noire-, future esclave libre ...
Je l'aime beaucoup aussi, on a essayé de le transformer en Kafka polonais mais chez lui c'est le père qui se transforme en cafard... et puis il est plus féerique, plus rêveur, presque plus inquiétant, il est un monde à lui tout seul...
en plus de tout ça, il y a d'étranges ressemblances avec deux autre polonais (d'origine), klossowski et balthus ... pour qui j'ai toujours eu un faible
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