mardi 3 octobre 2006

Gazelle...



Lizzy Mercier Descloux est surtout connue pour « Mais où sont passées les gazelles ? » jolie broutille top 50 circa eighties ; Petite fleur émergeant du tas de fumier qu’était la variété française de l'époque et de son goût de machin bidule assez dégueulasse à base de batterie synthetoc et de synthé krapaouet, (Julien Clerc et son cœur de Rockeur tout ça )…Étrangement Lizzy déboulait Top 50 Johnny Clegg en fille en mieux alors que ses premiers titres enregistrés à New York étaient très bons et beaucoup plus souterrains (dans un genre aujourd’hui baptisé par ceux qui savent NO Wave ) . Par exemple son premier EP paru sous le nom de Rosa Yemen est avenant voir plus avec des titres à l’incompétente technique merveilleuse comme « Larousse baron bic » « Torso corso » ou « Herpes simplex » un morceau que je trouve personnellement poignant (même si je compte peu.)



Lizzy Mercier Descloux était également la compagne égérie de Michel Esteban le boss de ZE Records … le label No Wave truc machin chose. Sur le premier album « Press Color » donc sorti chez ZE (Pygmalion style) , on retrouve les six titres de Rosa Vertov deux trois reprises pas trop abouties « Mission Impossible, Fire… » le reste sonne en somme comme du Talking Heads incompétent « Wawa, Aya Mood 3.5 » ... du bancal charmant .



« Mambo Nassau » l’album suivant est lui une sorte d’objet world music avant l’heure, mais une world music fantasmée avec toujours en avant un basse écroulée fureteuse et une rythmique déstructurée (comme on dit dans les symposiums sur la pertinence du son …) on imagine ce qu’aurait fait le déplumé-emplumé en chef Eno avec tout ça et on tremble … Après Lizzy vire vraiment world music elle apprend à jouer, Marc Toesca style, après elle est morte, et moi je suis triste encore …



1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'écoute justement "mambo Nassau"...tu as raison, de la world music fantasmée, c'est superbe.