dimanche 26 octobre 2008

Robert Byrne - Blame It On The Night (1979)



M. Hermès posa finalement le disque dans le compartiment. Son regard glissa de la cime des arbres vers le blanc des rideaux. La musique là, sans aucune nostalgie, il pénétra bientôt dans le domaine des hommes élastiques. Cette quiétude indifférente*, ce concret qui glisse vers l’imaginaire, l'attachant à son écoute, il se retrouva comme lié et avec au fond de la gorge une saveur de salive propre … C’est ainsi que bien attaché il parvint assez vite à trouver quelque chose de commun avec lui-même et qu’il osa finalement avouer son goût pour le non-crucial. Pour vous, et pour vous seulement, voilà un court extrait de son carnet d’ audionaute de fond, M. Hermès est parfois de bon conseil :

Le grand retour du confortable de haut vol, plus IUSP que ça (Immaculate ultra-smooth pop.) tu meurs ! Imaginez des musiciens vicieux et professionnels que Steely Dan et Fleetwood Mac réunis font office de Punk Not Dead biturés en comparaison... imaginez des langoustes dans les pianos à queues et, pour rester chrétien, imaginez de la cocaïne de la plus pure extraction au fond des calices. On frôle le Billy Joel sans tomber vraiment dedans et c’est ce qui est si bon mes amis !

PS : Je cours de ce pas faire l’emplette de deux seins en silicone de gabarit raisonnable (accrus d’un litre de javel).

* Cette brève énergie phosphorescente qui saisit le corps comme après un fugace sprint diurne.


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