À l'instar de Louis Pasteur, Pierre et Marie Curie ou Albert Einstein, ces jeunes toxicomanes écossais auront trouvé quelque chose. Oh pas un vaccin, rien sur le radium et encore moins de théorie relativiste, non simplement un son, un style, cette coalescence incongrue entre les murs de son spectoriens, la pop-pop de Brian Wilson et les crincrins distordus du Velvet Underground. Dans Psycho Candy, leur fameux premier album, ce ne sont que petits pans de bruits blancs qui soutiennent en feedback des chansons qui célèbrent les conventions pop tout en les subvertissant par la moelle. Le batteur tambourine dans le genre bancal de Moe Tucker, les guitares sèment la violence sonore et le chaos tandis que le chanteur psalmodie des choses désaffectées autour des filles, de la drogue, de la vitesse et de l'ennui. Just Like Honey sonne comme la rencontre fortuite des Ronettes et des Stooges au fin fond d'un canyon très encaissé, le bourdonnement sucré de Never Understand vire au frénétique… Bref, je n'en dirai pas plus, mais sachez que tout est parfait.
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