Publié en 1971 Electric Warrior nous permet d'entendre l'elfe cyclothymique Bolan au début de son pic de forme glamouresque. Il vient de virer son percussionniste timbré, Steve Took celui qui voulait introduire du LSD dans les canalisations lors d'une calamiteuse tournée américaine, il vient aussi d'abandonner le folk à bougies, les longues litanies inspirées par Tolkien ou William Blake pour mieux se retrouver électrique et innocent dans un genre de rock réduit à l’os, un truc enfantin et sexy où résonne l’écho de ses premiers émois musicaux, le rockabilly, Cochran ce genre de choses. Disons le tout net, l'album résultant de cette toute nouvelle transformation est absolument génial. Les paroles sont d'un astigmatisme qui confine au non-sens le plus sautillant qui soit, Bolan semble obsédé par le ciel et par le sexe, et la musique n'est vraiment pas en reste. Je ne rentrerai pas dans des détails que vous devez tous connaître, mais souvenez-vous simplement de ces tueries rudimentaires et pleines de stupre (faussement?) innocent que sont Get It On, Mambo Sun ou Jeepster, souvenez-vous de ces merveilles bubblegum qui virent à déréliction camp que sont Planet Queen ou The Motivator, vous n'avez pas besoin de moi pour vous souvenir de Cosmic Dancer, il toujours dans votre tête, quant à Rip Off il est certainement inutile de vous rappeler que c'est tout simplement un monument !... Un Everest !... Que dis-je ?... Un Nix Olympica indépassable !
1 commentaire:
mmmh j'ai toujours quinze ans quand j'écoute le disque !
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