vendredi 26 octobre 2018

Buzzcocks - Love Bites (1978)



Cette musicassette pour le moins mirliflore laisse entendre le deuxième long play de la clique musicale mancunienne nommée Buzzcocks (in french les copains excités). Je dois dire que même 40 ans après son démoulage l’ensemble reste pour le moins écoutable et en tous les cas diablement sautillant. Le lead singer, un certain Pete Shelley, psalmodie toujours et encore avec une pointe de dédain qui n'exclut pas le romantisme, la section rythmique tapoche et surligne à tout berzingue et les guitares sont en constant excès de vitesse et malgré cela bigrement bien bidouillées. Les chansons en elles-mêmes ne sont pas en reste, il y en une, extraordinaire il faut bien l’avouer, où il est question de tomber amoureux de quelqu'un dont on n’aurait pas dû tomber amoureux, c'est bête comme chou, mais c'est un parfait exemple de romance qui tourne à la plaie ouverte infectée. Parmi les autres chansons l'auditeur averti remarquera la première, son tambour va-t-en-guerre et ses lyrics de freluquet frémissant, la sixième un bidule retro adolescent digne des Hollies (pour rester Mancunien), la neuvième une ode aux coeurs brisés qui vire à la cavalcade furieuse et la dixième, un machin limite teuton, limite motorik, limite kraut, si vous voyez ce que je veux dire.
Comme je suis un peu sans mes mots et assez fainéant, je laisserai conclure le rédacteur du Guide Akai du disque 1983, un type à qui on ne la fait pas : « Ces Jam du Nord cultivent l'art du morceau court, bien enlevé, sans bavardage, ni remplissage… Miniatures pop, points d'exclamations, interjections, coup de flash sur nos sentiments. »

Aucun commentaire: