Hum ! L’album perdu des Go-Betweens ? Pas vraiment puisqu'il est composé des premiers simples du groupe et de quelques fluettes démos enregistrées en vitesse sur un 4 pistes plus sobre qu'un chameau ascétique. Même si le son est globalement rachitique (avec de gros pains dans la compression et un souffle permanent certifié no dolby ) l’ensemble reste tout de même diablement aguichant. On y retrouve ce côté trottinant maraudé au Velvet, cette basse tourbillonnant autour des riffs assenés par une guitare raide comme on aime, cette manière même pas nostalgique de regarder les sixties au fond des yeux (« People Say » et son farfisa piqué chez ? Mark et ses mystérieux) et le goût de Forster et McLennan pour les histoires nonchalantes, le romantisme aigre-doux et la littérature de haut-vol (Hemingway, Brecht, Joyce, du Dylan austral).
samedi 7 mai 2016
The Go-Betweens - 78 'til 79 the Lost Album (1999)
Hum ! L’album perdu des Go-Betweens ? Pas vraiment puisqu'il est composé des premiers simples du groupe et de quelques fluettes démos enregistrées en vitesse sur un 4 pistes plus sobre qu'un chameau ascétique. Même si le son est globalement rachitique (avec de gros pains dans la compression et un souffle permanent certifié no dolby ) l’ensemble reste tout de même diablement aguichant. On y retrouve ce côté trottinant maraudé au Velvet, cette basse tourbillonnant autour des riffs assenés par une guitare raide comme on aime, cette manière même pas nostalgique de regarder les sixties au fond des yeux (« People Say » et son farfisa piqué chez ? Mark et ses mystérieux) et le goût de Forster et McLennan pour les histoires nonchalantes, le romantisme aigre-doux et la littérature de haut-vol (Hemingway, Brecht, Joyce, du Dylan austral).
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