« Je recherche, je craquelle, les mains me craquellent, c'est croustillant, je ne cherche pas à chercher pour chercher, je recherche partout, partout ça croustille, ce n'est pas fini, c'est aussi ciselé qu'une parthénogenèse, je recherche encore où les failles et les craquements, ça craque de partout, je cherche encore, j'ai les mains croustillantes, je n'en ai pas assez, c'est dessous, je cherche encore, ce ne sera pas facile de l'attraper, mais cela vaut la peine de se creuser la cervelle pour le retrouver dans tous ses craquements, je ne tremble pas, les mains croustillent, je descends profond, si je descends aussi profond ce n'est pas pour rien, je vais l'attraper c'est aussi sûr que ça craquelle de partout, je le dis »
5 commentaires:
déjà UN commentaires pour ces moullittérarureries .... rien pour les musiques ... ainsi va la vie, non?
la musique d'un côté, le cinéma/les mots de l'autre, la musique perd toujours ... on n'écrit rien sur une chanson, on écrit des romans sur un film ... c'est la raison de ma grande fatigue face au monde, une des raisons en tout cas ...
bon exemple: nick tosches, pure littérature avec effet d'effroi (discographies sidérantes, dans country), un temps instructive (il y a vingt ans, sinon plus, quand il parle de rock, de country et surtout d'EMMETT MILLER), devenue depuis plus de doix ans de la pure poésie creuse, du journalisme chic ... (ne lisez pas non plus greil marcus, vieil étudiant snob), lisez peter guralnick, presque tout est maintenant traduit: feel like going home, lost highway, sweet soul music, sa bio de sam cooke ... et ses deux livres essentiels sur presley)
Le problème, et l’avantage, de la musique c’est qu’elle laisse très peu de place au délire interprétatif.
Peut-être faudrait-il aussi la connaitre un peu mieux. Venir de son intérieur même. Être un peu musicien, avoir deux trois notions sur l’harmonie ou le solfège… Enfin il y tellement de musiciens qui ne connaissent pas tout ça, disons alors que pour bien parler de musique il faudrait savoir se contenter d’être un demi-musicien… J’ai l’impression que l’époque manque de demi-musiciens, elle manque aussi beaucoup de passeurs, il y a beaucoup de « niches », beaucoup de tuyaux, mais très peu de passeurs convaincants.
d'accord, tout à fait d'accord .. vous le dites tellement plus simplement que moi ... dès qu'on est dans l'art, ou l'auteur, tout devient vain, prétentieux, fuyant ... c'est poiurquoi j'aime tant tout ce qui ressemble au vaudeville, en cinéma ou en musique: des fantaisistes (ou des vieux routiers de la scène et des tournées ringardes réunies), jouant au héros sans se prendre au sérieux (rellys chez pagnol, emmett miller ou cliff edwards, ou même dylan par certains côtés, chez peckinpah ou dans sa rolling thunder review, un song and dance man, et rien de plus) ...
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