David Westlake est un secret à peine partagé, une cause perdue, le type qui avec son groupe les Servants aurait pu ramasser la mise brit-pop mais qui ne la ramassera jamais. Il n’y a finalement pas grand-chose à écouter de lui, une compilation des Servants (Reserved), assez exhaustive, un bon disque solo sorti dans une indifférence polie en 2002 (Play Dusty for Me) et puis ce mini-album de 1987 (six titres pas plus, pas le temps de s’ennuyer). C’est un disque presque velvetien (et pelucheux), il y a un titre qui commence comme du Dire Straits (ironiquement) pour mieux finir Television (amoindrie). Il me semble que Luke Haines tient la guitare et qu’il y a un bout des Triffids dans le coup. L’humeur est nonchalante, toutes les chansons sont des chansons d‘amour un peu désabusées où le manque d’ambition et une douce résignation rodent (ce qui est très bien). Tenez écoutez cet Everlasting, c’est un bon exemple, une belle balade « pure Go-Betweens style », ce qui n’est pas peu, vous en conviendrez. Voilà.
1 commentaire:
joliment cotonneux... je ne connaissais pas, c''est très fragile, très évanescent, très beau ...
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