mardi 16 décembre 2008

Dwight Twilley Band – Sincerely (1976)



 


Dans le cercle restreint des amoureux power-pop chacun sait au moins deux choses, la première c’est que cette musique est une musique de petit prince, la seconde c’est que dans le Dwight Twilley Band, l’un des groupes les plus heureusement représentatifs de cette musique, il y avait deux petits princes : Dwight Twilley et Phil Seymour… Ah ! oui, je suis bien étourdi, j’allais oublier une troisième chose, une chose que les rescapés et amoureux power-pop se chuchotent sous de bien peu flamboyantes fourrures: « Le premier album du Dwight Twilley Band est un classique, c’est prouvé ! ». Je n’irais pas jusqu’à oser affirmer que les rescapés power-pop on toujours raison mais force est de constater que là oui, c’est indéniable, quasiment palpable, le premier album du Dwight Twilley Band est bien un classique incontournable ! Un classique qu’il faut vénérer puisqu’il n’y a pas plus séminal que ce mélange mousseux, anglophile et sudiste tout à la fois British Invasion et rock & roll dans ses racines, Liverpool pop et Memphis soul avec des vapeurs d’essence qui remontent du garage… cet esprit do-it-yourself, Twilley et Seymour tâtant de tous les instruments, le tout un peu à l’ouest de Big Star, Tulsa tout ça… Si vous voyez.
Vous voyez ? Vous ne voyez pas ? Bon à défaut de voir, il vous faudra alors entendre, 
 pire écouter… « I'm On Fire » une mélodie pop imparable, complètement resserrée, avec cette swagger touch inimitable, un chef-d’œuvre du genre… « Three Persons » white soul sudiste presque pas pire que le meilleur des Box Tops, « TV » du Gene Vincent avec une guitare qui fait twang comme chez Link Wray, « I'm Losing You » ballade des cœurs brisés qui démontre la polyvalence vocale de nos deux oiseaux… « Release Me » du Spector avec piano, mais sans fille à martyriser, d’autres titres que je n’évoquerais pas tant il faut savoir ne pas enterrer l'assemblée sous les superlatifs … Voilà, voilà, tendres sectateurs power-pop ou pas écoutez ce disque, ce n’est pas un ordre, c’est un conseil… sincère…


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce qui est bizarre dans tout ça ç'est qu'à chaque fois qu'on cite Dwight Twilley dans les classements casses burnes type les 500 meilleurs disques de tous les temps, ç'est toujours Twilley don't mind qu'on cite et jamais celui là, bien meilleur à mon sens...bel article en tout cas, bravi bravo bravu.