Encore une grande cause perdue ! Les « Beau Brummels » avaient tout pour eux, un chanteur miraculeux Sal Valentino, un compositeur surdoué Ron Elliot et un producteur extraordinaire Sylvester Stewart (oui LE Sly, le futur Sly Stone !!) et pourtant ils resteront comme l’un des groupes les plus sous-estimés d’une époque riche parfois même trop riche (trop de, tue le…) …
Lancés comme une réponse américaine au british boom ils ne seront qu’un vague malentendu. Alors qu’on les imagine comme des Fab Four américains préfabriqués, ils sont en fait plus proches des Everly Brothers, trop folk, presque variété, subtils quoi ! Leurs plus belles chansons frissonnent, d’un spleen presque insoutenable, il suffit d’écouter par exemple ce « Laugh,Laugh » avec son harmonica alangui qui touche le cœur instantanément cette guitare qui discrètement martèle la mélodie et la voix de Sal Valentino, c’est un miracle oui un miracle.« Laugh,Laugh » mon œil on en sangloterait de bonheur.
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