lundi 13 juin 2005

La playlist qui parle !!!!!

Mecano - Robespierre_s Re-mARX

Ne pas confondre avec les Espagnoles homonymes de sinistre mémoire, c’est le Mecano hollandais celui de Dirk Polak sec comme une trique, du coté de chez Wire.

Noise Boys – miniminiminiminijupe
Grauzone - Ich Liebe Sie


Avant de devenir chanteur de charme mou , Stéphan Eicher a eu le temps d’enregistrer deux trois merveilles, ici avec les Noise Boys sur un dictaphone aléatoire, un concentré de techno-Psychobilly comme du Alan Vega Helvétique, les efforts suivants de Stephan Eicher avec le mythique Grauzone et son premier album solo genre homme orchestre bricolo-electro Les chansons Bleues sont fortement recommandables.

Freur - Doot-Doot

Le son Eighties dans toute sa splendide horreur , c’est ringard, grandiloquent, mais il y a des idées merveilleuses, un titre terriblement addictif.

Basement5-Riot

Difficile de faire plus oublié que les Basement 5 , pourtant, pourtant … comment dire , voilà c’est flamboyant, produit par l’immense Martin Hannet la rencontre sur une table de dissection entre le Dub, le reggae et le Post-Punk british , PIL and The Wailers, un peu Tv On The Radio 25 ans avant aussi.

Yves Simon - Rue de la Huchette

J’en vois dans le fond qui ricanent en se disant que le vieux Raoul a une durite pas fraîche , ben pourtant cette chanson est presque parfaite , arrangements magnifiques , paroles gentiment naïves et nostalgiques, du pur bonheur.

Sylvain Vanot - Les roseaux

Sylvain Vanot est immense, ceux qui pensent le contraire je les emmerde.

Jackson c. frank - Milk And Honey

L’une des plus belles chansons du monde, je replante le clou en passant

Smog - Rock Bottom Riser

Magnifique, c’est quoi l’intime ? alors on dira plus sûrement la crudité, la voix mixée en avant renforce cette sensation, I Love My Mother, I love My Father, I love My Sister too , c’est déchirant de simplicité comment ne pas être sensible devant cette crudité des sentiments apaisée, impossible.

Silver Apples - Velvet Cave

Ah les Silver Apples !! La grande influence de Suicide et d’Alan Vega , d’ailleurs à ce niveau c’est quasiment du plagiat , grand groupe précurseur , des types qui faisait du post-punk novo en 1968 soit 10 ans avant la date prévue, avec des pré-synthé zigouigoui des tambours furibonds et un chanteur top–fun psychobilisant .

White Stripes - My Doorbell

Ce qui devient intéressant avant tout c’est d’avoir un son, bon ici on est pas déçu, un piano rachitique, la batterie près de l’os de la fausse Karen Carpenter, le plus drôle c’est que ça ressemble à du Jackson 5, les Jackson 2 ?

Henk Hofstede-Automaten

Une perle découverte grâce à l’indispensable
blogotheque , Henk Hofstede est l’un des membres des indispensables (eux aussi) Nits, ici c’est un ballade qui tutoie le meilleur Robert Wyatt qui semble oublié la gravité , celle de Newton pas l’autre , enfin je sais plus, quoi merde .

extra track – mauvais goût
Editors - Munich.

Interpol était déjà un ersatz incertain de rock héroïque, Editors (Quel nom) est (vertige) un ersatz d’Interpol , batterie lourdingue, basse avé le médiator, guitares qui jaillissent tout droit du U2 de 1981 , et ben j’adore ça, un grand moment de lyrisme cheap, le grand retour du rock à mèche.

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