Brrrrrr, esthétique mortifère fin seventies, toute une gamme de gris frissonnants, gnomes tueurs, pustules eczéma et antipsychiatrie un vrai bonheur quoi !! Voilà on est bien chez le charmant Cronenberg et ses gentilles obsessions, d’ailleurs on est tellement chez lui que c’est peut être son seul film implicitement autobiographique, à l’époque,sa femme avait rejoint une sorte de secte anti-psychiatrique et il avait pris le risque de kidnapper sa propre fille, le film raconte en le sublimant tout ça, le divorce la secte … Pour le reste c’est un film totalement funèbre qui suintent de grisaille et qui ose des scènes irréalisables, le meurtre de l’institutrice au milieu des enfants, la naissance du monstre et l’Utérus externe !! un moment d’horreur pur qui mène tout droit chez Burroughs, la fillette agressée par les gnomes, le film est comme un conte de fées dopé et peut être l’équivalent cinématographique de l’univers terrifiant de Bruno Schultz.
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