samedi 19 août 2017

My favorite tracks (1)



On découvre Robert Pete Williams dans la prison d’Angola où il est enfermé pour meurtre. Là, on l’enregistre au petit hasard et le résultat est sidérant, c’est une découverte comme on fait peu. L’homme peut paraitre fruste, mais ses blues sont d’une complexité jamais entendue. De longues mélopées spectrales, bouleversantes, transperçantes. Ces enregistrements seront une libération au sens propre comme au sens figuré (jurisprudence Leadbelly). Magie des techniques modernes l’internaute sagace pourra voir et entendre Robert Peter Williams. Il y a ces vidéos enregistrées en 1971. Un homme simple et pas compliqué, un ferrailleur qui se souvient. Lorsqu’il prend sa guitare et prend l’idée de chanter le voilà bien loin, presque en Afrique, d’un delta l’autre.

Robert Pete Williams - Scrap Iron Blues


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