dimanche 2 août 2009

Cold Cave – Love Comes Close (2009)



La frange la plus rétive d’entre vous trouvera qu’il faut être sacrement tordu pour apprécier cette chose contrefaite, ces synthétiseurs second lot et ce faux désespoir qui rôde… La frange la plus rétive d’entre vous aura bien raison puisque tordu en chef j’aime assez tout ça : ce patronyme nigaud, cette pochette improbable ce rétro post-punk toc et vain…. J’aime assez ces titres pâteux-patauds, ces morceaux péniblement arrachés au vide et cet esprit visqueux-rampant : Cebe and Me, sa laconique ligne de synthétiseur abrasive, Love Comes Close et Youth and Lust de l’early New Order sans l’absence et le chagrin latent, Life Magazine une tentative lo-fi-synth-pop sympathique avec une fille qui gazouille, The Laurels of Erotomania une tentative lo-fi-synth-pop sympathique avec un garçon qui barytone (du Pet Shop Boy au rabais ?) enfin j’aime tout ça un peu et j’aime surtout beaucoup, Heaven Was Full, une sacrée part de pudding ! Je l’ai écoutée onze fois de suite cette pâtisserie là et il y a de quoi étouffer plus d’un chrétien qui passe ; mon Dieu que c’est bon ! mon Dieu que c’est bête ! Ces tambours qui grondent, cette raideur joydivisionesque , ce faux Ian Curtis qui s’accroche, ces lyrics stupides, cette lividité pour RIEN, c’est tout ce qu’il faut aimer (parfois).
Pour le reste je ne sais pas qui sont ces Cold Cave et je ne veux même pas le savoir.

NB : Ne soyons pas dupes il y a à prendre et à lâcher dans ce tombeau froid (le quasi tube idiot The Trees Grew Emotions and Died)

PS : J’ai écouté ça, en sautillant sur la tourbe Irlandaise, la tourbe cette terre élastique qui n’est pas une terre, mais plutôt une confiture d’arbres fossilisés, c’était ça le barde Van Morrison ou notre national Sardou et son Connemara ; je n’ai pas hésité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vous êtes dur. Mais c'est vrai.