dimanche 24 août 2008

Patty Waters - Sings (1966)



Qu'est-ce que la beauté ? L’agonie des amours, la naissance de la rancune ? Qu'est-ce qui est laissé après ? Qu'est-ce qui sait s’endommager en moi (nous) ? Encore, encore dans vos yeux moins d’électricité, pourquoi de si vaporeuses pensées ? La beauté c’est Patty Waters , écurie ESP et tout le tremblement. Sept splendides ballades écroulées et un titre total free : Black is the Colour of My True Love's Hair, entre Dolphy, Ayler et la manière compliquée de Buckley père ; un disque « sublime », mais d’un triste… L’agonie des amours, la naissance de la rancune et la boule qui monte du creux de la poitrine vers le fond de la gorge Qu'est-ce qui sait s’endommager en moi (nous) ? Alors il reste les fragrances oubliées qui elles remontent avec (et dans les souvenirs), et le disque qui lui tourne… C’est beau à pleurer et on pleure, le disque tourne et la beauté apaise et déchire, cloue sur place comme une lance. La beauté est une lance, me voilà cloué et stoïque..


2 commentaires:

Anonyme a dit…

La chanson "Black is the Colour of My True Love's Hair" est stupéfiante et effrayante de beauté...

Anonyme a dit…

On retrouve ce titre sur "Folk Songs" du compositeur Luciano Berio.
Un album de "reprises" de chansons traditionnelles et de relecture du patrimoine populaire, dans la lignée ethno-musicologique de Bartok par ex.
C'est un très beau disque, pour peu qu'on accepte que la musique contemporaine renoue avec l'harmonie et la simplicité.
Et pour les autres, les puristes du dodécaphonisme et de l'avant-garde, il y a d'autres très bons albums du même Berio qui devraient leur plaire.
Et maintenant ! Chut ! Je me tais !