mercredi 7 mars 2007

Adieu aux armes, Borzage mieux que tout !



Plus grand chose à voir avec le roman d’Hemingway qui n’est qu’une trame lointaine : du Borzage et rien que du Borzage ! D’ailleurs Ernest détestait ce film tellement éloigné de sa sécheresse tenue (mais paradoxalement parfois foisonnante). Film tellement éloigné qu’il est peut être l’opposé même de notre ami chasseur d’espadon : lyrique foisonnant et plein d’émotions non contenues... Borzage ne sera jamais lui laconique voir cette fin sublime et vraiment déchirante où se mêle le chagrin, la délivrance d’un amour plus fort que la mort, plus fort que l’éphémère et la promiscuité des corps encore vivants. Pour le reste on passe de la cambrure d’un pied à deux mains qui se lient se séparent et se retrouvent malgré le monde, la guerre les hommes, le cartel incertain d’humains se débattant et formant société.. Borzage un salaud apolitique un de plus ! merveilleux salaud ! Intuitions multiples de Borzage, Borzage qui n’est qu’intuitions d’ailleurs. Gary Cooper extraordinaire, Borzage parfois mieux que tout… à vous les studios.

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