vendredi 14 juillet 2006

La playlist qui parle !!!!! ( Slight return)

Antonio Carlos Jobim - Amparo

Du Jazz hum ! Evidemment on est très près de Fauré ou Debussy mais se sont des références récurrentes chez de nombreux Jazzmen, extrait de l’un des plus beaux albums de Jobim « Stone Flower » c’est un titre délicieusement nostalgique.

Charlie Haden - Silence

Même si le Jazz peut être une musique d’homme seul au monde c’est souvent avant toute une histoire de rencontre d’alchimie qui se révèle au fils des improvisations, ici tout est parfait d’une fluidité quasi miraculeuse et la trompette de Chet aérienne souveraine est l’expression même de cette fluidité.

Bill Evans - Re Person i Knew

Plus que la note bleue, Bill Evans cherche la blancheur absolue, une sorte d’abstraction quasi-Mallarméenne on pourra dire aussi qu’il cherche à côtoyer le divin comme JS Bach, derrière la virtuosité technique la « coolitude » West Coast un grand moment de sincérité enfouie.

Tony Fruscella - His Masters Voice

Le Jazz est aussi fait d’histoire terrifiante ou magnifique, de destins cramés, Tony Fruscella mort à 42 Alcoolique et sans domicile fixe laisse trois enfants et quelques traces de son talent sur quelques bandes magnétiques qui se disséminent doucement comme des secrets précieux.

Chet Baker - There's a Lull in My life

Une guitare discrète et une voix, mais quelle voix ! En fait tour de magie magnifique chez Chet Baker l’émotion est chez l’auditeur et non chez le chanteur qui lui cherche grâce à l’absence de vibrato un abandon dans le neutre, c’est pourquoi Chet est intuitivement d’une intelligence lumineuse, c’est pourquoi c’est si déchirant le plus souvent.

Little Jimmy Scott - Why Try To Change Me Now

Jimmy lui se laisse aller, comme chez Billie Holiday un grand moment de crudité sentimentale, le tout enrobé de violons distingués, extrait de "Falling In Love Is Wonderful" le disque que tout être humain homme, femme (ou moins définis comme Jimmy) doit écouter.

Carla Bley Band - Musique Mécanique ii (at midnight)

Le titre le moins directement accessible des « Musiques Mécaniques » un peu Nino Rotesque mais moins que les autres, un grand moment de sincérité chez le chanteur Roswell Rudd ? et un grand morceau de musique populaire tout court.

Tim Buckley - Lorca

Du Jazz ? Ben oui on est plus proche de Coltrane ou d’Albert Ayler que de Dylan, la voix de Buckley est un instrument comme les autres, un instrument souple aérien et complètement souverain, le tout est sidérant un comment dire hum ! Un poil exigeant.

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