samedi 20 mai 2006

En avoir ou pas ...



C’est un film qui se lève à petits feux, début camera à l’épaule nauséeuse, jeux trop monolithique de Duris (joli blouson) qui ne semble pouvoir trimballer que deux expressions voir trois … fièvre, incrédulité molle, cynisme qui ne passerait pas par le paravent de la réflexion, faut pas déconner on est actor-studio on renifle les choses bordel de merde !!. Arstrup lui est bon enfin il se pose et c’est suffisant. Les scènes sont comme une suite de masses un peu abstraites qui tendent le film vers le climax final, du charbonneux embrouillé qui se libère vers un point de fuite … rédemption par l’art par l’amour. En pense au premier Scorsese en moins catho coincé, heureuse absence de psychologie, une fascination suspect et sympathique pour les corps beaufs. Et l’on revient au vrai sujet du film comment Audiard le jeune se libère d’Audiard l’ancien qui lui était supposé un parangon de beaufitude assumée (je ne refais pas l’histoire) … Donc on se libère par le cinéma (ou par le piano) et on tue le père dans une scène glauque, granuleuse en diable histoire de montrer que l’on a une grosse paire aussi.

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