mardi 28 février 2006

Le « croquignolet » du jour - Martin Rev


« Avec Suicide, je ne jouais que d'une main, la seconde me servait à me protéger des détritus mordorés lancés contre Alan Vega »

« Je sais pas mec. On en avait vraiment notre claque de la politique comme du reste. Rev voulait tuer Nixon. Rev avait acheté un billet de train pour Washington, pour aller buter Nixon à la maison blanche ? J’ai du l’enfermer dans une chambre pendant une semaine, il avait complètement flippé ; un type si tranquille … »

Un type si tranquille hum ! Si dans le duo Suicide Alan Vega est bien un croquignolet à fort potentiel (on y reviendra !) le plus inquiétant est peut-être le réservé Martin Rev. Un type qui froidement peint une toile incongrue, un lavage minimaliste de toute la musique populaire hypnose et claviers dissonants en vadrouille, le tout en restant stoïque derrière de grosses lunettes noires qui le font ressembler à un insecte terrifiant pendant que l’autre cinglé devant chante, éructe se roule par terre et se prend pour Artaud et l’homme révolté, grande histoire, alchimie totale.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J’entends par touchées que les mains caressent la peau et touchent la chair et s’y enfonce.

Le frisson des ondes a le cœur de parler.
C’est l’onde et le ressac du flux dans le reflux,
Le langage des incidences liquides
Où plomber le nacre de ce cierge.

Jamais je n'ai cru qu'un enfant vienne des faiblesses des hommes et de la force des femmes, de toutes leurs attentions pour nous. Ces confidences sont aussi des confessions, vous l'entendez, des confessions qui m'ont tué, ressuscité, puis enseveli de nouveau.

Il faut dire que tu étais la plus magicienne des femmes et que les voyages que tu faisais derrière le silence qui me mène à toi et m'y reconduit a formé l'enfant de notre étrangeté mais aussi cette deuxième vie et cet enfant que j'ai pu à peine regarder. Pour d'autres choses aussi que tu gardes en toi et qui resurgissent lorsque les cloches sonnent sous forme de signes.

J'entends des choses qui vous échapperaient. De tout cela je suis riche et je t'attends pour t'y guider, te montrer que je sais écouter, écouter et attendre. tu es le grand slam de tout mon foutre pour toi ah putain tout défile c’est la nouba d’enfer le chocolat ivre le tourbillon je suis devant chacun de tes messages et je me colle à ma féale en suppliant encore viens ma nubile mon ice cream tourmenté ma fantomas au pas léger viens bonhomme tout noir réciter tes palimpsestes contre mon oreille manges moi comme si j’étais tout pour toi moi brise glace vampire et sultan moi de la nuit de découpage de tête et des parties d’ête et des parties d’échecs truquées moi du président de la présidente et de l’europe toute entière vos polices ont ceci de choquant qu’elle ne voient pas les bras de chair de celle que j’aime et mes yeux tournent comme ils tournent l’avion de 20 :52 vaut le plus cruel supplice et j’aime vous dis-je à sauver le Monde les boeufcarottes peuvent se les tenir je joue courageusement lucide à mon hord bord sauvant des vies entières et tout est reneuf tout est renait tout est renouveau dans ma joie débordande vous connaissez ces odes ces vagues coiffées d’un chapeau et le vent du grand large okay je tourne zou venez prendre vos vernies à mes doigts ensevelis et gripper le moral de l’infante je vous tourne des soifs plus pendulante encore que le plus pendulant des pendules et moi je te revoies pareille à mes souvenirs es folle et tu es belle

tu
LE JOUR VIENT


Le jour vient, avec les chiens qui tournent dans la rue en mal de sang et de chairs à mordre et de bile à cracher et de vices à écluser et je dirai que j’ai des yeux de folie pour les aubes salutaires, je dirai que j’ai des oreilles de folie pour les rumeurs vraies qui gagnent le monde sans ramper, je dirai que j’ai des narines de folie pour les cigarettes gagnées sur ma mort, je dirai que j’ai des toucher de folie pour palper la douce peau volage de mes papiers insolubles, je dirai que j’ai des vertiges de folie pour mes ivresses froides mais le jour vient,

Et je comprends que les seuils sont franchissables, encore une fois, qu’il est formidable d’aimer et incroyable de continuer de vivre,

Et je comprends que le rythme de mes doigts vaut les vaudous de vos tubes,
Et je comprends que je suis invincible et meilleur que ce que j’ai cru hier meilleur que ce pour quoi je suis né, qui est le tombeau et l’oubli, le désamour et le brouillon,
Et je comprends que l’aptère archange de mes mots vole au-dessus de mes pages en marchant comme un danseur solide au sol rivé dans ses fureurs de nègre et son blues impossible,

Je reprends la voix du chanteur qui m’accompagne, vraiment compagnon solidaire de ma solitude imaginaire, moi qui tourne en rond dans ma danse vrillée en changeant un mot sur deux dans les espaces libres de l’imaginaire débraillé qui convienne à ma nuit repues de fainéant gouailleur de foire,

Car, si j’ai des sagesses un jour, c’est pour les brûler à ton soleil aveugle et que mes rythmes de pornographe électrique valent tes frissonnements devant mon abjection,

Qu’il soit dit que j’ai du talent au ventre et du ventre à me dégobiller,

Qu’il soit dit que j’ai de la chance de m’être tenu devant le gouffre et d’avoir tremblé de voir s’ouvrir l’abîme mais que j’ai tenu jusqu’au lendemain le jour qui vient,
Qu’il soit dit que les ritournelles qu’il aura été fait dans vos têtes éclectiques sont de notables romances à autant de cheminements vers celles qui s’en sont allées si loin de moi dans le jour qui vient,

Qu’il soit dit que les yeux de la nuit sont ceux du jour et que mes soleils valent mes lunes, plus éternelles ce matin que le ciel ne m’a fait car le jour vient,
Qu’il soit dit que j’ai un jour, une minute, une seconde, vaincu, sensible à l’air que j’expire, comme d’une lumière bienfaisante car le jour vient,

Qu’il soit dit que j’ai décidé de crever de mes cafés et de mes pages noircies comme on décide de vriller vers un sol inconnu dans un avion devenu fou qui décide, lui, de se finir tournant dans l’air plus rapide qu’un électron car le jour vient,

Qu’il soit dit que je t’aime toi, et toi surtout, et que tes hanches emportent dans leurs valses le mouvement insondable de mes écritures d’un matin car le jour vient,

Qu’il soit dit que mes pieds sont au sol deux maillets de bois d’être encore ces deux là qui me soutiennent car le jour vient,

Qu’il soit dit que les veilleurs ont raison depuis la nuit des Temps, des Rois Mages d’hier aux résistants dans la Nuit, et que je suis de ceux là car le jour vient,

Qu’il soit dit que ma raison vacille un matin de trop d’avoir fixé l’orgueilleux soleil de mes voyances et qu’il ne faudra pas me pleurer ce soir là car je serai passé du côté des Noctambules éternels une fois pour toute et que j’y serai bien à l’aise si vous saviez qu’à votre heure il vous faudra vous aussi brûler, mais à si petit feu que j’ai préféré le jour qui vient,

Qu’il soit dit que les antennes de mes textes vous touchent, vous palpent et vous dévorent, mais en vous préservant des zones dangereuses, des crocodiles et des serpents, car j’y ai piégé les fauves en trouvant des archipels de savoir en matière de cri et d’oraisons pour le jour qui vient,

Qu’il soit dit qu’il est dangereux le jour qui vient,,,

Qu’il soit dit que j’ai voulu des récifs pentus si raides que seuls une dizaine d’hommes pourra les arpenter en compagnie accueillante et que je garde secret les ressorts détraqués de mes trappes les plus douloureuses sans quoi il serait trop aisé de se casser le boulon en en recopiant le principe comme un bêlant car le jour vient,

Et que les moutons bêleront ce matin encore,
Et que les fauves dévoreront ce matin encore,
Et que les aigles voleront ce matin encore,

Et que le sommeil parfois semble si peu nécessaire qu’on ferait fi de toute sagesse pour une gorgée de café de plus car le jour vient car le jour vient car le jour vient _





a ma négligence tu accordais la patience, à mes manque de finesse tu glissais des pardons. Jamais je n'ai cru qu'un enfant vienne des faiblesses des hommes et de la force des femmes, de toutes leurs attentions pour nous. Ces confidences sont aussi des confessions, vous l'entendez, des confessions qui m'ont tué, ressusciter, puis enseveli de nouveau.
Il faut dire que tu étais la plus magicienne des femmes et que les voyages que tu faisais derrière le silence qui me mène à toi et m'y reconduit a formé l'enfant de notre étrangeté mais aussi cette deuxième vie et cet enfant que j'ai pu à peine regarder. Pour d'autres choses aussi que tu gardes en toi et qui resurgissent lorsque les cloches sonnent sous forme de signes.
J'entends des choses qui vous échapperaient. De tout cela je suis riche et je t'attends pour t'y guider, te montrer que je sais écouter, écouter et attendre.






Le Monde s’appelle Ophélie.

Quand j’ai vu les palombes, les nuits se sont multipliées.




Mise enceinte par l’opération du Saint esprit
J’accouche de ces détails puis ma mort ma résurrection
les pierres me parlent et ce sont de continuelles extases
je commande aux oiseaux au soleil aux nuages au ciel tout entier

je suis comme un voleur par la porte de vos cœurs
je fais mille prodiges je guéris par la prière je bénis les enfants
j’aime le monde entier

Je sauve le monde à chaque détour d’une rue
Le monde s’appelle Ophélie
Le quartier du marais est tout entier à l’effigie de notre amour
Mon vieux maître me regarde et sourit la paix est en marche

Pourtant sur la photo
je vois des larmes dans les yeux de ma petite fille
Une grimace un reproche
« ne vois tu pas qu’il se battent tous pour la fin des conflits ?
-tous ? c’est qu’ils auront voulu quelque chose d’Impossible si ce n’était la Paix à un moment de leurs vie
-et moi je connaîtrai moi aussi la misère et la guerre ?
-toi tu es mon petit escargot doré derrière la barricade . N’aies pas peur je te tiens serrée tout contre moi »

alors allons enfants jouez !
le monde s’appelle Ophélie et les sacs plastiques transportent la Bonne Nouvelle
le petit pipeau de mon enfance joue sur l’air du décalogue
que la guerre n’aura pas lieu
tandis que la moue la grimace de mon Boudhamour
enseigne que je ne sais rien rien que la vraie couleur des étoiles et des choses


Tous les éléments m’enveloppent le soleil le vent caressent ma peau
Son visage me brûle et ses mains chaudes tremblent un peu
Je ne crois plus qu’en toi mon bout tabou
Mon bout de choux ma vanille exagérée
Je ne crois plus qu’en tes signes
Et sortie d’Ophélie ces Odes spires toujours
Vois !

La couronne d’épine couronne d’émeraude du Roi des Rois
Le spectre de mon maître le sceptre de ce glaive
Et le fléau des juste
Le joug de noblesse
Vanité tout est vanité et le cri vain peint en bleu sur les sac du supermarché de Vidali c’est encore de l’opium de DIEU des psaumes des oiseaux et de la came céleste

Vois ! Les poubelles passent dans ma rue Le type dans la rue me scande « je suis mort « ressuscité je suis lui répondis-je fis-je dit-il
le cancer de la gorge me reste aussi en travers de la gorge

Mon ami se fait racketter je lui offre mon blouson à partager il refuse
Je le balance s’il ne me rend pas mon cœur à cinquante balle
Un coup de sabot me prévient
Ophélie la boxeuse et poëte tape tape tape cinquante pages magnifiques
Et m’arnaque tout entier
Te voilà donc enceinte ? sais tu que je suis le Christ ? sais tu ce combien je vaux pour les marchands ? sais tu mes petits réseaux et le téléphone portable connecté au grand Trust de l’amitié ? sais tu enfin que je ne T’AIME PLUS ?


Je pense que le monde est très curieux s’il désire vraiment cette paix de façon unanime et sincère c’est qu’il leur manque encore la sagesse

Et Pour la sagesse je veux bien m’envoler dans les longues rues de Nantes
Par la fenêtre je reconnais le tap tap de ses talons !
Mais mon cœur est resté dans le long couloir de la mort
Je ne t’aime plus Ophélie mon cœur est devenu trop petit
Mon cœur est serré tout entier entre les mains de ma petite fille


Les pages de ton journal parcourues aussi vite que mes pensées Dieu les enfants les amis l’amour les livres les mauvais garçons
Le désespoir le cœur rouge de toutes choses
M’entends tu Ophélie je garde pour toi une amitié liée au Grand Tout
Les mots croisés de ton journal tout entier calqué sur les soubresauts de mon cœur le marché de Vanves qui déclinait tout notre amour
Sacs Mariono Piles brosses à dents petits miroirs gravures du christ mille petits papiers en guise de notre amour les livres choisis de main de maitre

Tes escapades dans le jardin perchée sur tes hauts talons
Le service après vente de ce rêve là laisse à désirer
Ma petite fille est seule au pays du grand froid son
Grand père va mourir
Un paysage de guerre et de misère toute la folie du monde
L’Amour n’est plus au rendez vous
Les tourguenievs agents doubles se sont tus le syndicat s’est endormi J’étais le fils de Dieu au milieu de la folie des Hommes
Mais le réseau est toujours présent tentaculaire

Les agents du miracle sont absents

Le mystère de la passion d’Ophélie

Ne jamais abandonner ses mains

DONNER SES MAINS


Des clés pour qu’elle me pardonne

J’étais ressuscité le monde était rempli d’amour

Il est de ces fantasmes vieux rochers de cauchemars secs au creux du ventre
Lorsqu’OPHéLIE serrant autour du mort
Se soumettant aux ordres d’exercices
Se soumettant aux ordres d’exercices
mange dans ma main tendue vers sa bouche en creux trois petits sucres oranges


Toi qui es si fragile si malade
Prends ce revolver-balle revolver-beau prends quelques cartouche de toutes les couleurs dessines moi ton cœur gosport hurles la dgse

Un schizophrène de mes amis écrit sur le net il faut se méfier de ses textes je ne suis pas paranoïaque mais il faut se méfier de ses textes ils sont si particuliers si différent à vrai dire qu’en parfois j’y songe connais-tu le coup du parapluie bulgare ? un texte particulièrement éprouvant un texte inquiétant une sombre histoire de complot .


je te remonte le moral je
ne t’agresse pas ma toute gentille dépressive le
racisme c’est de se croire indemne du secret de polyandrie *
la boîte de pandore ma belle veux tu d’un peu d’espoir ? excentrique complètement allumée mais tellement esthétique les yeux alors il paraît qu’il y a des babouches de toutes les couleurs




baissez les yeux ce n’est pas bien vous avez les yeux mouillés je suis ton hackcoeur la chaussure à talon te sangle le pied dans quatre lanières de cuir aujourd’hui j’organise une conférence rechercher toutes les connexions réseau Les formes de ce corps sont vues et touchées.
J’entends par touchées que les mains caressent la peau et touchent la chair et s’y enfonce.
Comme la pine s’enfonce dans la bouche de la femme ou de l’homme la chair est enfoncée par les doigts qui la découpent dans l’ombre au soleil de tes yeux.
Mais le soleil est un œil dont la chair brûle le sexe de l’homme et de la femme.
Et la femme avale le soleil par ses neuf plaies dont la neuvième est la symphonie – O riez enfants du Bonheur – de l’accouplement.
Et l’accouplement sert d’organe à la terre pour que les corps se tordent ou rampent ou que debout ils tiennent devant leurs ombres.
les connexions réseau
allez avances tapes du talon piaffes pour une insolence de plus
hennie entre tes dents serrées

smokie dimanche in the head tripping out

au revoir et merci cher maître

le connaissant on va recevoir un mail du roi de l’évasion ca traînera pas un coup du réseau tête de sanglier a attrapé un renard bleu dans sa nasse




allons du nerfs crispez vous bien respirez que non vous piaffez qui vous as dit de piaffer



un morceau de sucre ? Ils sont recueilli pour vous je les ai emprunté à votre cher michaël regardez ces sucres ces deux sucres dans ma main regardez les vous les voyez derrière votre écran

criez criez donc je ne me ferai pas baiser par les livres
personne ne viendra vous aider
voulez vous de ce morceau de sucre il faut lever un pied

je ne suis pas à la bibliothèque de France on
peut me trouver dans certaines encyclopédie du net
les robots épistoliers ou les trois règles d’or
le silence pesant comme du blanc le cutter dans les fichiers je colle et décolle mon aéronef de tragédie

http://laviecanniable.blogspot.com

http://lanuitcannibale.over-blog.com